Numéro
Note
1
Intitulé Contributions à la Théorie des Électrolytes Forts, le mémoire analyse les difficultés rencontrées par les tentatives d'étendre la théorie de Debye-Hückel aux solutions concentrées et présente une étude théorique des électrolytes symétriques en bon accord avec l'expérience.
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La liste serait ici trop longue. Jusqu'à la fin de sa vie, les signes de reconnaissance nationale et internationale se sont accumulés. En 1989, le titre de Vicomte lui est conféré par S. M. le Roi Baudouin. Il est élu membre d'innombrables Académies, reçoit 54 titres de Docteur Honoris Causa, et devient titulaire d'un nombre impressionnant de distinctions honorifiques prestigieuses.
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Comme le montrent trois essais du jeune étudiant Ilya Prigoschin (orthographe de l'époque) publiés dans la rubrique Science et Philosophie des Cahiers du Libre Examen de l'année 1937.
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Une présentation plus complète et détaillée, spécialement des contributions importantes qui ne sont ici que mentionnées, peut être trouvée dans le très bel ouvrage consacré à Ilya Prigogine par Radu Balescu.
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Plus précisément, il s’agit de la chaleur non compensée divisée par la température.
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Le rapport Prigogine-Defay relie, lorsque la température est égale à la température de vitrification, les différences de la compressibilité isotherme, du coefficient de dilatation thermique isobarique et de la chaleur spécifique isobarique volumique entre l’état vitreux et le liquide surfondu.
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Par exemple, du fait du maintien systématique d’un écart de température ou de concentration, d’une affinité chimique, d’un flux de chaleur ou de diffusion.
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Les fondements statistiques de cette hypothèse sont discutés par Prigogine dans deux articles parus en 1949 ; une série d’articles avec différents collaborateurs parus entre 1949 et 1953 précise plus particulièrement la validité des bilans locaux dans les systèmes chimiques et électrochimiques.
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Par exemple dans le cas de la thermo-diffusion, la dépendance du flux de chaleur vis-à-vis du gradient de température (force conjuguée) et des gradients de potentiel chimique (forces croisées).
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Cet état stationnaire appartient à la branche de solutions stationnaires des équations phénoménologiques que Prigogine appellera plus tard la branche thermodynamique car elle contient comme cas particulier l’état d’équilibre non dissipatif.
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La généralité de cette inégalité n’est limitée que par l’hypothèse d’équilibre local qui suppose que localement l’entropie est fonction des mêmes variables qu’à l’équilibre et que cet équilibre est stable.
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En ce sens, fondamentalement différents des oscillations réversibles du pendule ou de la rotation de la Terre.
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Selon une expression qui semble devoir être attribuée à Radu Balescu.
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John Maynard Smith est une exception notable (peut-être la seule ?) d’un biologiste qui s’intéressa avant 1966 à l’article de Turing et le cita.
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Baptisé ainsi par le chimiste théoricien John Tyson dans un article de 1973. Le Brusselator possède l’avantage rare de fournir pour les points de bifurcations et les modes spatiaux instables des expressions exactes et simples ; cette connaissance rendit possible l’exploration analytique approfondie des divers comportements non-linéaires apparaissant au-delà des points de bifurcation.
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Dans les années suivantes, les réactions catalysées par l’enzyme phosphofructokinase, un de ceux régulant l’entrée du cycle glycolytique deviendront l’exemple par excellence d’oscillateur biochimique. Les propriétés cinétiques de cet enzyme obéissant au modèle allostérique de Monod, Wyman et Changeux datant de 1965 peuvent sous certaines conditions être approximées par une réaction trimoléculaire auto-catalytique. Ce type d’étape réactionnelle est l’origine même de la simplicité et des structures dissipatives du Brusselator.
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Les comptes rendus de cette conférence parurent en 1969.
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La rumeur de son existence était arrivée à Bruxelles au mois de mai 1968.
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Il fut élucidé par R. I. Field, E. Körös et R. M. Noyes en 1972.
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C’est, en quelque sorte, à un principe de Curie étendu, ou à un principe de Curie-Prigogine que l’on a affaire en ce qui concerne les structures dissipatives chimiques, ou plus généralement d’ailleurs en ce qui concerne toute la physique macroscopique où les phénomènes irréversibles jouent un rôle important. Il n’est pas étonnant de ce point de vue que le thermodynamicien en Prigogine fut peu réceptif à l’idée de Turing à l’occasion de leur rencontre en 1949, trois ans avant la publication par Turing de son article.
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La stabilité chimique de l’équilibre garantit pour les systèmes considérés, quel que soit l’écart à l’équilibre, la stabilité par rapport aux fluctuations spatiales dont l’extension est extrêmement grande par rapport au libre parcours moyen des particules (modes de Fourier dont la longueur d’onde tend vers l’infini).
